dimanche 4 mai 2008

Jouer à la poupée.


D'un œil froid, distant, presque méprisant et calculateur, je les regarde.

Une femme, un homme, un homme, une femme, un homme, une femme, une femme, une femme... cela semble sans fin.

Je m'assoie sur le sol, il faut que j'en ai le cœur net.

Un premier me saute aux yeux, une autre joue non loin de moi... ils sont tous là, les uns imbriqués dans les autres.

C'est comme jouer aux poupées russes.

Dans la femme, l'homme n'est pas loin. Et dans l'homme la femme non plus.

C'est le bordel en apparence et pourtant moi je sens que c'est rangé.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est ton regard qui forme le plaisir ou le dégoût,
et c'est la forme qui redresse ton regard pour retrouver l'ordre, lequel est a jamais inscrit dans l'univer.

Anonyme a dit…

Bises à une jeune femme qui doit adhérer à fond à "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus" (et pourquoi pas l'inverse d'abord, hein ?!). Je me trompe ? ;)

Elle a dit…

@ Zarque: Je suis d'accord avec toi, et la conclusion inévitable est toujours la même: tout ne dépend que de moi!

@ Mallipoo: En fait, je déteste ce livre (il faudra que j'écrive un post là-dessus un jour), parce que justement l'homme transparait dans la femme et la femme en l'homme, que si l'on est fondamentalement différents on est pas tous pareils, et surtout parce que le seul conseil que ce livre donne aux femmes, c'est "fermez vos gueules"... et que ça, je sais (et veut) pas faire!
Mais si on inverse, ca devient déjà mieux! :p
Bizzz

Anonyme a dit…

Extra ! Je voyais la scène comme un tableau d'Ingres...

Elle a dit…

@ Célinette: comme un bain turc avec des hommes, je vois bien... l'image me plait, merci!

Anonyme a dit…

C'était de l'ironie... D'où le clin d'oeil.