vendredi 16 janvier 2015

D'un petit chat.

Elle, elle est merveilleuse.



J'ai souvent envie de te le dire, et je le pense encore plus souvent.

J'ose pas toujours c'est vrai, et pourtant j'ai tellement besoin que tu le saches.


Pas seulement parce que j'ai parfois l'impression que ce que t'ont dit tes amours précédents t'a plutôt fait penser le contraire.

Non, aussi parce que je pense que des gens comme toi il y en a peu, et qu'il faut en prendre soin.

De ces dernières semaines, j'ai appris à te découvrir. Tu es profondément gentille, optimiste, honnête et droite. Rien que ça c'est rare et c'est beau.

Tu sens les choses, tu désamorces tout et tu m'enchantes. Discuter de tout et de rien avec toi est toujours désarmant et infiniment apaisant. Jamais je ne me suis sentie jugée quand je sais que ça n'a pas toujours été facile pour toi.

Ta beauté, la douceur de ta peau et ta réactivité, je les garde pour moi comme de précieux trésors.

Ta libido et ton désir aussi, ils sont si beaux que j'en reste parfois sans voix. Et quand j'ai peur de ne pas être à la hauteur, je me laisse entraîner dans ton sillage...

Je ne sais pas ce que deviendra notre relation, parce que je ne sais que trop à quel point mes incertitudes peuvent m'envahir et faire que je ne sois plus fiable, mais je sais que la tendresse, l'affection et le respect que j'ai pour toi sont ancrés en moi.

Tu es merveilleuse, tu sais.

mercredi 7 janvier 2015

Pas d'passé, pas d'avenir...


J'ai ce refrain de Starmania dans la tête. Juste ces quelques mots, le reste je l'ai oublié.

Parce qu'il y a vraiment des jours où je me sens coincée dans un présent qui n'a pas de sens, sans passé, et sans avenir.

Parce que même si j'avance à grands pas en ce moment, tout change trop et est trop nouveau encore pour que je me sente ancrée, avec un passé solide et fondateur.

J'ai l'impression que ceux qui m'ont vu grandir, puis m'épanouir et changer se sont éloignés, ou que je les ai éloignés.
Certains me manquent, d'autres non.
Toi, tu me manques. Si tu savais le vide que tu as laissé malgré le mal que l'on s'est fait. Je pense à toi souvent et j'essaye de ne pas plonger dans tes bras quand je te croise.

Je me retrouve seule aussi.
Très entourée, mais seule.

Parce que j'ai beau vous aimer, fort, vous qui m'entourez, j'ai peur.

Je me barricade un peu, encore, je m'accroche à mes dernières défenses, et parfois je m'ouvre un peu pour vous laisser passer. Parfois vous vous engouffrez complètement, malgré moi, de force ou par la douceur, et c'est tellement bon que ça me donne des joies immenses.

Mais au fond, je crois que j'attends.

Oui, j'attends que vous vous lassiez de moi.

Et je m'inquiète au moindre signal.

Alors je dois lutter pour ne pas partir avant que ça arrive, pour profiter encore un peu du bonheur que vous m'apportez.

Et puis la peur revient, et je me dis que c'est pas raisonnable de vivre comme ça, de m'attacher autant, de vous aimer autant.

Alors j'attends, sans passé, sans avenir, comme coincée, suspendue.

Alors j'attends et j'ai peur.