samedi 9 août 2008

Dans la maison du bonheur...


Il m'avait pourtant prévenue, qu'il était épuisé et qu'il ne tiendrait pas longtemps.
C'est pas comme si je n'avais pas vu les signes.
C'est le monde extérieur qui ne pouvait pas savoir.
Et même s'il l'avait su, je ne crois pas qu'il aurait fait plus attention.

Alors, forcément, au bout du huitième appel de la soirée, même si j'avais choisi de ne pas répondre, il s'est éteint.

En fait, je crois que mon téléphone a tout compris: ma batterie sociale est à plat, ça sert à rien de m'appeler.

Je suis partie, revenue, je repart... je n'ai jamais vu autant de monde que cette semaine en aussi peu de jours... pour une grande timide, ça fait bizarre.

Alors, quand mon téléphone a choisi de me lâcher, j'ai fait de même: je me suis réfugiée dans la maison du bonheur avec Elle.

Elle, elle est magnifique. Je dis souvent ça des gens auxquels je tiens beaucoup. Ils sont beaux, c'est sûr, mais l'intérieur l'est bien plus.

La maison est immense, familiale et accueillante comme un cocon de douceur, et en même temps pleine d'énergie comme un lieu étudiant.

A demi allongée sur le canapé, un verre de vodka à la main, je me laisse aller à la douce langueur rassurante d'être avec un être cher avec lequel je n'ai pas besoin de jouer un rôle, avec lequel je peux parler à cœur ouvert de ce que je ressens, que je peux écouter sans me lasser, avec lequel je peux rire et pleurer, me livrer.

Je suis heureuse qu'on se soit retrouvées.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Etre soi quel bonheur !

Elle a dit…

Un bonheur indispensable!