dimanche 25 mai 2008

Souvenirs

Le 23 novembre 2005.


Mon bel amour, je rêve de toi.

Ces quelques instants passés avec toi m'ont emplis de toi, de ta beauté, de ton attention, de ta sensibilité...

Mais, au fil des heures qui s'égrennent inlassablement sans que je cherche à les retenir, tu t'en vas. Tu t'exhale de mon corps et c'est comme si je te voyais te détacher de moi lentement, lentement mais sûrement, et je n'ai pas l'énergie de chercher à te retenir...

Je rêve éveillée. Tu quitte mon corps en me regardant, l'air serein, et tu me dis que notre amour est éphémère, comme nos deux corps.

Je crie dans le silence, non, je crie en silence, dans moi, et je me recroqueville, je me ratatine, comme pour me protéger.

Je me sens battue, trahie, sale. Tu as presque finit de partir. Je me demande si je n'ai pas hâte que tu quitte ce lit.

Quand tu es enfin totalement partit, je me lève, je vais prendre une douche.

Et tu es de nouveau là, dans chaque recoin de cette maison où nous vivons.

Mais cette fois ce sont des souvenirs de toi, et ils me rassurent, m'appellent, me parlent d'amour et m'entourent.

Certains me font l'amour, d'autres me disputent, mais je suis redevenue sereine et je comprends ton message: nous ne sommes pas éternels, c'est tout.

Je t'aime, souvenir.

1 commentaire:

Mamzelle Simone a dit…

si touchant... si triste...