mardi 27 mai 2008

Fête des mères.



Maman. Tante. Grand-mère. Et moi.

Je rentre de Bretagne avec quelques souvenirs forts dans la tête, et des envies de tout bouleverser dans ma vie, enfin un avenir qui semble se mettre en place par bribes.

Et on a fêté la fête des mères, à trois générations réunies. Curieuse impression de déjà vu.

Trois générations. Quatre femmes. Aucun homme.

Ma grand-mère, c’est un phénomène, un ouragan, une séductrice invétérée qui fait trembler les murs lorsqu’elle rit. Elle fait du monokini sur la plage et des petits coucous aux pays de sa ville.
Des hommes, elle en a connu. Des « bonshommes », comme elle dit. Tous à mettre dans le même panier, qui vous font du mal.

D’elle j’ai appris qu’un homme qui ne me faisait pas rire ne pouvait pas être bon pour moi.

Ma mère, c’est une warrior, la battante dans tous les sens du terme, belle et intelligente, construite à la force du poignet et qui a réussit. Elle aime s’habiller en rouge et autant que je sache il y a toujours des types pour lui dire qu’elle est belle.
Des hommes, elle en a connu. Surtout après mon père. Elle les as tous aimés, vraiment.

D’elle, j’ai enfin appris à aimer sans conditions, à accepter l’autre tant qu’il me respectait.

Ma tante, c’est une drôle de femme. Trop belle, trop intelligente. Trop séductrice. Trop. Un air de petite chose fragile qui ne lui a pas toujours amené des gens bien.

D’elle, j’ai réappris à ne plus laisser un homme lever la main sur moi.

Et moi. J’ai lu aujourd’hui que Melle Moi soulevait un pan de voile sur la question d’être femme, et j’ai trouvé chez elle comme un écho à mes pensées de dimanche.

Moi aussi je suis une vraie fille. Avec tout ce que ça implique. Je ne sais pas encore ce qu’est ce tout, mais je sais déjà qu’il prend beaucoup de place !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ton texte est très joli.

j'aime beaucoup cette reconnaissance, cette tendresse envers ta mère, ta grand-mère.

cette complicité aussi.

Elle a dit…

Merci Céleste et bienvenue ici!

J'ai acquis ça ces derniers mois, toute cette tendresse et cette complicité...

Ca fait beaucoup de bien!