samedi 7 juin 2008

Dialogue entre deux panthères... (3)


J'ai le sexe ouvert qui halète, vide de toi, je cherche ma respiration, reprends mon souffle. Je te sens contre moi, tu te fais doux pendant un instant, je sais que c'est juste un répit que l'on s'accorde. Je me fais caresse à mon tour, mes mains, mes lèvres, mes seins, ma peau toute entière, toute ma douceur épouse la tienne. Et puis il suffit d'un effleurement, juste un peu plus fort que les autres pour que je devienne à mon tour sauvage... incontrôlée, je m'agenouille devant toi, cette fois je ne veux pas que tu résistes, je veux sentir ton sexe et tes couilles dans mes mains, sur mon visage, dans ma bouche...

Un avant-bras contre le mur, les yeux jetés vers ta crinière, je te regarde déguster. L'un des plus beaux présents que je puisse donner : le goût, le sel de mon intimité. Je te domine comme un soleil. Je te caresse, comme une pensée. Mon corps, agressif à souhait, caresse tes orifices. Un genou sur les seins ; contre ton sexe : ma cheville. Dans ta bouche assoiffée, ma trique à exploser. Le mouvement part de mes reins et se propage comme une onde, jusqu'à ma nuque, jusqu'à nos pieds. J'en oublie les secondes, le peu de temps passé. J'inscris contre ta joue une marque de possession : un signe, une odeur que je reconnaîtrai.

Je suis marquée par toi. Je te sens en moi, contre moi, tu me possède toute entière et j'ai enfin ton gout dans ma bouche, ton odeur sur moi, ta queue profond dans ma bouche et tes mains sur ma tête qui la guide... Tes mains qui l'instant d'avant étaient en moi et portent encore mon odeur mêlée à celle de ta bouche... Je n'ai plus aucune partie de mon corps qui ne t'a pas touché, qui ne profite pas de ta chaleur, je brûle en sentant ton plaisir monter... j'ai une main qui caresse tes couilles - j'entends tes gémissements et les miens s'étouffent contre ta trique - et l'autre qui glisse jusqu'à ton cul qui s'offre à chaque fois que ta queue s'éloigne un peu de ma bouche...

Je passe un cap. Celui où la sensation prend le dessus sur la raison. Je ne sais plus pourquoi je suis là. Pourquoi sur toi. La teub en feu. Métallique. En fusion. Elle m'échappe, autant qu'à toi, passe de ta bouche à ton visage. Je m'attendris sur ton désir. Ta soif de moi. Ca me touche, au plus profond. Je tremble comme un violon. Un intérieur au bord des larmes, mais dehors je me déchaine. Parfois violent, presque cruel.

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