jeudi 16 octobre 2008

Tu me préfèrerais sans doute...


Plus jalouse, cherchant à capter tes regards lorsqu'ils s'envolent vers une autre que moi, au lieu de les partager avec toi...

Plus enfermante, cherchant à te couper de tes amis comme pour te prouver que je tiens à toi, au lieu de te laisser ta liberté...

Moins indiscrète, cherchant à savoir qui tu es, ce que tu aimes, au lieu de te laisser m'écouter sans rien savoir de toi...

Moins allumeuse et allumée, moins indépendante, ne te faisant pas sentir mon envie de toi à chaque instant que je partage avec toi...

Mais voilà, je ne suis pas comme ça.

Alors oui, j'ai envie de toi, de tout ce que tu es, dans ta tête, ton corps et tes yeux, avec tes bonheurs et tes envies, tes déceptions et tes malheurs, ta liberté et ton charisme, jusque dans ce léger souffle qui file sur ta langue quand tu parles...

Etre à tes côtés, partager avec toi, j'en ai envie... mais je ne sais pas si c'est réciproque.

Je veux te voir heureux, que ce soit dans mes bras... ou non.

4 commentaires:

Plume a dit…

Très beau, encore là je me reconnais dans ce que tu écris. C'est joli, j'aime ça être comme ça quand c'est dit de cette façon.

xx

Anonyme a dit…

Deux êtres libres, en somme..

Anonyme a dit…

Ouais c'est la class kan on arrive à aimer l'autre comme ça.

palim a dit…

Nous y sommes. Nous effleurons cette nouvelle manière d'aimer et ça nous fout la trouille, on n'a pas l'habitude ! On n'a pas été conditionnés comme ça ! Ce sera peut-être pas pour nous. ce sera peut-être pour nos enfants ou nos petits-enfants.
Tu dis bien tout ça. Avec une lucidité sensible et belle.
Il y a un livre qui raconte ça bien aussi : "Bienheureuse infidélité" de Paule Salomon.