jeudi 23 octobre 2008

Brouillons.


Dans mes brouillons, il y a de tout.

Il y a deux ou trois posts que l'on m'a demandé d'écrire et que je suis par conséquent littéralement incapable de terminer.

Il y en a quelques uns de tellement intimes que je rougirais de les montrer à quiconque un jour. Pas sexuel ni trash, juste profondément personnel. De ces pensées que vous avez au fond de vous, et que vous ne montrerez jamais. Pas parce que vous en avez honte mais parce que c'est trop représentatif du tréfonds de votre être pour être mis à l'extérieur. Déjà les mettre en mots, ça a souvent été une épreuve.

Il y en a aussi que je n'ai pas publié par crainte du regard d'une seule personne. Ou de deux. Le monde des blogs est petit, et je connais de plus en plus de mes lecteurs, même si je les sais souvent irréguliers et que cela m'apaise un peu. Là on rejoint la censure. Je ne peux pas tout balancer à la gueule des gens. Non pas que j'en dise du mal, juste que je raconte certaines choses d'eux, de moi, de nous... trop intime, encore une fois.

Je disais il y a quelques temps, que ce blog n'était pas un journal intime. Parce qu'il est difficile de tenir un journal intime et de connaître ses lecteurs. Non, on peut tenir un journal OU écrire sur son intimité. J'ai choisi la seconde solution. Parce que les mots qui me viennent n'ont souvent pas grand-chose à voir avec ce que je vis, parce que j'ai toujours écrit, peut-être même parfois avant de vivre les choses.

Ce que j'espère, c'est que certains de ces derniers brouillons seront publiés un jour ici. Je me dis qu'une fois détachés de leur contexte, ils n'auront plus le même impact, et que les personnes auxquelles ils étaient adressés ne se reconnaîtront pas.

Envie d'oser.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

:)
Progressivement, je les élimine, ces textes brouillons... j'en publie certains, mais généralement je les transforme au fil du temps ou j'y puisse des émotions.

Il en est, un ou deux, qui sont toujours là, sentinelles silencieuses de mon auto-censure. Parfois, c'est mieux ainsi.

Elle a dit…

Comme je te comprends... J'en ai comme ça, un notamment qui est toujours une veille et que je connais presque par cœur...

Anonyme a dit…

Je fais aussi comme ça, je laisse passer du temps, j'y reviens, j'en enlève, ou j'en rajoute, les moments se mélangent aux autres et du coup ... bah plus personne ne comprend rien ;-) c'est bien.

palim a dit…

Je me suis dit que j'allais créer un deuxième blog : le premier restera "politiquement correct" et je serai d'accord pour que des personnes que je connais y aient accès ; le deuxième sera tout ce que j'ai envie de dire, SANS AUCUNE CENSURE, ni envie de plaire. Cela me fera du bien je crois.