dimanche 19 septembre 2010

Famille.



Oui, je sais, sa famille on ne la choisit pas.

Alors non, je n'ai pas non plus choisi la multiplicité des poids que la mienne a posé sur mes épaules.

Avec ma merveille de cousine, on se dit parfois qu'on s'en sort quand même pas trop mal, malgré tout.

Et c'est avec elle que partage ces souvenirs douloureux, les siens qui font tellement écho aux miens.

Mais en fait, je crois que je ne me rendais pas compte que ce n'était pas terminé.

Que la famille elle est toujours là, pour les bons côtés comme pour les pires.
Que si j'ai cru qu'un statu quo s'était installé ces dernières années, c'est juste que moi je m'étais apaisée.
Que ça veut pas dire qu'ils ont changé ou qu'ils n'ont plus rien contre moi.
Surtout que ça ne veut pas dire que les emmerdes ne peuvent pas recommencer à pleuvoir, d'un instant à l'autre.

Il parait même que c'est la vie.

Et c'est vrai, après tout, je crois que je ne m'en sors pas si mal, malgré tout ça.

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