mardi 7 avril 2015

Décompte.


Oh, que l'ironie est mordante !

Que mon esprit s'éveille, réveille mon corps et l'affronte, ça a déjà été suffisamment douloureux.
Que je cherche en moi la force de trouver les mots pour arrêter ce moment entre deux, en suspension, c'était déjà difficile.
Mais que l'argument que j'utilisais sans y croire se retourne contre moi, quelle ironie !

J'ai voulu, j'ai essayé.

J'ai tenté de reposer un pied au sol en pleine suspension.
Parce que dans le bien-être des sensations, l'alarme du danger a fini par éclater dans ma tête.

Et le sol s'est dérobé.

Comme mon corps me l'avait dit, mais mon esprit n'y avait pas cru.

Et voilà mon esprit coincé, paniqué, dans un corps ravi et qui jubile.

L'angoisse se fait plus présente, dérange la belle ordonnance rêveuse de mes sensations.
Je me tords dans tous les sens, me débats sous les coups, je finirais bien par m'épuiser.

Et le décompte avant le sol pourra commencer... ou pas.

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