mardi 30 septembre 2014

Envies

Lui il a réveillé quelque chose en moi.



Je peux dire à quand remonte notre rencontre, puis notre amitié, et même ma tendresse pour toi, mais mon désir pour toi c'est encore autre chose. Si, peut-être de cette fois où j'étais assise en face de toi dans le RER, que mes genoux touchaient les tiens et que tes yeux se sont fixés au fond des miens.

Surprise, gênée, j'ai détourné les yeux.

Puis nos câlins se sont faits plus prégnants, plus proches. Mon corps avait déjà compris ce que ma tête refusait. Un soir, dans l'élan de nos affections, chacun a cru avoir tenté d'embrasser l'autre, et les rapprochements se sont fait plus pressants encore.

Un soir, je me suis même surprise à être agressive avec toi, pour détourner le désir qui m'envahissait, et je t'ai cherché, avec mes jambes, mes yeux, mon sourire et mes mots. Face à face avec moi, je me suis rendue à l'évidence de la place que tu avais pris dans mon corps.

Tu as accueilli ma proposition avec bienveillance, et nous avons fixé ce rendez-vous étrange et hors du temps. Mais dès cet après-midi-là, tu as posé tes mains sur moi. Et j'aurais dû comprendre alors qu'une nuit ne me suffirait pas.

Et cette nuit... quelle nuit ! Dans tes bras, j'ai retrouvé mon corps et je me suis découverte en te découvrant... et j'ai envie que ça continue.

1 commentaire:

Gilsoub a dit…

Souvent l'on refuse l'évidence sans même vraiment savoir pourquoi, et puis... on se lâche... Très jolis texte...