vendredi 26 septembre 2014

De mes sentiments du moment, ou d'une tentative de démêlage :)


Il y a ceux que j'ai mis entre parenthèse dans une discussion étrangement silencieuse. Ceux-là sont si profonds que je n'ai même pas essayé de les déloger de ma poitrine, ils font partie de moi, comme tu es une partie de moi.

Puis ça a été la liberté, l'angoisse aussi, tout plein de sentiments mêlés, le grand saut sans toi. Salutaire.

Retrouver un peu de sécurité et d'équilibre entre lui, elle et lui, là, simplement. Et de l'amour dans mes interrogations, mon corps qui ne réponds toujours pas, comme absent.

Après, tout s'emmêle un peu. Je me souviens d'une impossibilité, d'un joli regard de fauve, d'une danse dans les cordes, d'une envie qui monte et s'assouvit, presque. Je me souviens aussi qu'on a failli s'embrasser ce soir-là.

Et puis il y a eu l'obsession. Ton odeur, ta peau, ton corps.
Mon corps et mes pensées focalisées ensemble, mes débats intérieurs, jusqu'à l'évidence qu'il fallait que cette obsession prenne forme pour la dépasser.

J'ai clairement le souvenir de ce moment, du coton dans mes jambes, de ta main dans la mienne, de mes hésitations et du début de notre danse. Jusqu'à tes mains sur moi et l'émerveillement partagé de cette nuit-là... Elle s'est réveillée en moi, puissante et belle. Mon sourire a changé ce soir-là.

Une autre soirée au milieu de vous deux, inattendu, exaltation. J'aurais dû voir que ça n'allait pas, que ça ne collait pas, tenir compte de ce qe tu m'avais dit sans doute, mais je ne voulais pas, toute à mon bonheur.

La fascination des cordes et du tango qui se sont incarnées dans ce géant blond qui avait besoin d'assurance et s'est rassuré en m'attachant. Lâcher prise, enfin.
Et me retrouver chez lui, sans défense, face à lui mais surtout face à moi. Fascination et apaisement mêlés.

J'ai adoré les marques sur mon corps, j'aurais tant voulu les garder plus encore...

Une fête et je me retrouve étourdie au milieu de vous tous, je me blottis contre vous et me nourris, juste bien. C'est inextriquable, j'ai trop d'amour et rien à offrir.

Il fallait que je parte. Et vivre, juste. Ca, c'est encore une autre histoire.

Mais la rentrée me fait retomber de haut, retomber dans tes bras, retrouver la colère, l'incompréhension et la peur.

Et mon corps m'a lâché juste après un beau sourire fauve, trois ou quatre oui, une invitation, un projet à créer et une promesse d'amour avec une lune et un soleil...



Il faut que je parvienne à me reposer.

J'ai encore beaucoup à vivre, mais je ne devrais peut-être pas être aussi pressée.

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