vendredi 4 juillet 2014

On the road again, again...


Trouver, retrouver le goût de la route sous mes pieds, si familier et si étrange à la fois.

Au milieu du vide qui s'est inscrit en moi ces derniers jours, au milieu des larmes que je n'ai pas encore réussi à verser, au milieu de tout ce que j'ai acquis ces dernières années, j'ai peut-être trouvé quelque chose.
Pas grand chose, mais assez pour avoir envie de sourire.

Deux anges pourtant préoccuppés m'ont donné des mots, et lui et lui et lui... vos sourires. Qu'est-ce que je vous aime ! Trop sans doute, mais jamais assez pourtant.

C'est comme toujours une histoire d'hommes, une histoire d'amour(s).

Je crois que tout a vraiment (re)commencé ce soir là. Chez toi.
Quelle curieuse situation ! Je me suis retrouvée comme trois ans en arrière, au milieu de vous trois, ou presque. Quelque chose s'est réveillé en moi ce soir-là.

Il y a cinq ans, j'avais demandé à l'univers de mettre sur ma route mon alter-ego. Je pensais que ça ne serait qu'un seul homme, mais facécieux, l'univers m'en a présenté deux.

Toi, mon ego.
Mon prince charmant, celui que je voulais choisir malgré le mépris que la situation avait instillée en moi. A cette soirée, il te ressemblait tellement... et quand je t'ai revu, j'ai retrouvé ton charme. Mon désir d'être parfaite et la petite fille en moi, celle qui n'était jamais choisie, t'avaient aimé, et t'aimeront probablement toujours.
Mais aujourd'hui, c'est un autre qui a pris ta place dans mes pensées, un autre que rien ne m'amène à mépriser. Et toi, tu t'es excusé. Merci pour ça.

Toi, mon alter.
Mon opposé, si différent... et pourtant si proche. Si brutal, et si rassurant en même temps.
Mon esprit analytique et la partie masculine dans mon corps t'ont aimé et t'aimeront probablement toujours, malgré nos différences et nos incompréhensions. J'ai aimé la vie que nous avons créée, mais je dois me rendre à l'évidence : elle n'est pas, ou plus peut-être, faite pour moi. Nous n'avons pas su être heureux ensemble. Merci d'avoir essayé.

J'avais demandé par mégarde deux hommes, mais dans une parenthèse, la vie en a mis un troisième sur mon chemin.

Toi, mon idéal.
Toi tu es celui que je n'ai jamais pu choisir, sans jamais bien comprendre pourquoi. Ce n'est pas faute d'amour, loin de là, mais plutôt faute de confiance. Je ne me suis jamais sentie à la hauteur, j'avais l'impression de me brûler les ailes quand je m'approchais trop près de toi. Et le temps n'y a rien changé. Merci d'avoir été là, de m'avoir redonné un souffle dans les moments où j'étouffais.

Je vous demande pardon si je vous ai blessé et je vous pardonne le mal que vous m'avez fait même si je sais que vous ne me demandez rien.


Je n'ai pas su vous aimer, vraiment. Parce que je me suis trompée de question.
J'ai passé mon temps à tenter de me définir, de me comprendre, de me cataloguer, de trouver mes limites en m'y heurtant. J'ai créé une coquille autour de moi et contre vous. Je vous ai laissé en dehors de moi, en dehors de ma cuirasse.

Je n'avais pas compris.
Je me demandais ce que j'étais.
Pas qui j'étais.
Et cette coquille m'a enfermée sans jamais me contenir.

Alors je repars sur la route, seule.

Je pars à ma rencontre.

1 commentaire:

Plume a dit…

Je t'embrasse et me reconnaît encore une fois tellement dans tes mots. xxx