lundi 18 janvier 2010

Dead line.


Dead line, dead line.

J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de traduction qui rende aussi bien en français ce que cette expression veut dire.

Dead line.

C'est pas seulement le titre qui est bien choisit, c'est toute l'exposition qui m'a retournée.

Dead line.

C'est le choix des artistes, ces quelques œuvres qui frôlent le désespoir et la mort, ce sursaut créatif dans le savoir du condamné.

Dead line.

C'est elles, surtout. La mère et la fille avec moi. La mère qui vient d'apprendre sa rechute, la fille qui a choisit l'exposition que nous allions voir.

Dead line.

Je me souviendrai toujours de son regard, de sa violence dans le sursaut d'indignation quand je lui expliquais, racontant une œuvre, que la vanité des vanité, c'était de croire que l'on allait pas mourir.

"Il y a vraiment des gens qui croient ça?"

Dead line.

3 commentaires:

waid a dit…

j'ai raté l'expo trop occupé par la vie de plaisir et négligeant de voler à ceux physiques ceux plus intellectuels de cette expo.

La mort et l'art , je regrette de ne pas avoir revu les oeuvres de chen zen ( dont l'expo au palais de tokyo m'avait enthousiasmée ) ou gonzalez-torres peut être l'artiste que j'aime le plus car alliant la rigueur du conceptuel , la poésie et l'amour.

je suis heureux qu'une amie m'ai fait découvrir votre lieu , la blogo reserve encore de belle surprise

Elle a dit…

Waid, ravie de vous découvrir ici, notre amie commune m'a parlé de vous et de votre univers de plaisirs aussi... il me semble aussi que la blogosphère réserve un grand nombre de surprises!
Peut-être à bientôt, qui sait, pour parler d'art ou de plaisirs!

waid a dit…

l'art est un plaisir et le plaisir peut être un art , au plaisir donc d'une rencontre ...