jeudi 11 décembre 2014

Salut à toi, ô Aphrodite !

Revoir ta beauté, ta blondeur et tes yeux bleus qui se posent sur moi et en être émue.



Comme un cadeau du destin, comme une évidence, te retrouver dans cette exposition de femmes fortes.
Au milieu de mon discours, du coin de l’œil, j'ai reconnu ton dos, tes cheveux, ton maintien, je ne sais pas.
Je t'ai trop aimée je crois. Tu es celle qui m'avais bouleversée dans mes désirs.

Aujourd'hui, il fallait que ce soit aujourd'hui, alors que ma vie part dans tous les sens, que les bouleversements se succèdent et ne se ressemblent pas, jamais.

Est-ce que tu es là, fantôme d'un passé pas si lointain, pour me rappeler la période de ma vie où je t'ai rencontré ?
Les corps, leur multiplicité sans l'envie, je crois que c'est ce que j'avais écrit à ce moment-là.
Les corps qui se multiplient entre mes bras en ce moment, je les désire, parfois tellement que c'en est obsédant.

Et j'ai l'image de ton corps qui me reviens, et je sais qu'elle, qui vient tout juste d'arriver dans ma vie te ressemble un peu. Curieux comme les choses se rejoignent encore.

Je suis émue par ta beauté, et je ne suis pas bouleversée.

Merci.

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