
Lundi. J'avais passé une partie de la journée à courir, avant de partager un hammam avec un ami précieux.
Les cheveux encore humides et sans maquillage, je sens encore toute la détente de mon corps et la douceur de ma peau et j'arrive bien accompagnée. Très accompagnée, même.
Planquée derrière ma tasse de chocolat chaud, je me réchauffe les mains et le cœur auprès de personnes aimées.
Un instant, j'ai appuyé sur pause et je me suis tu.
C'est un privilège que je ne m'étais pas accordé depuis longtemps. Je me suis tu et j'ai souris à l'intérieur, profondément.
J'ai bu quelques gorgées de chocolat, me suis secouée un peu, ai remis mon sourire à l'extérieur et ai recommencé à parler.
C'est beau d'aimer.