samedi 19 mars 2011

A la recherche du temps perdu...


Non, je ne parlerai pas ici de Proust. Ou si peu.

C'est bien plutôt de mon égocentrisme qu'il s'agit.

Lui, lui et lui, ceux dans les bras desquels j'ai connu des moments de bonheur et que je revois, parfois, au détour d'un chemin.

Dans les yeux de l'un j'étais Rose (Emily Blunt) dans Petits meurtres à l'anglaise.

Dans les yeux d'un autre j'étais Albertine de A la recherche du temps perdu.

J'ai connu tellement d'autre parallèles, de références... les réentendre me fait plaisir, je vois dans leurs yeux l'image qu'ils ont de moi.

Et ça regonfle mon égo.

[Oui, je vous avais dit qu'il s'agissait de mon égocentrisme]

Parce que j'aime l'image qu'ils ont de moi, l'admiration que j'y sens, l'impression d'être à leurs yeux une héroïne de notre temps ou d'un autre...

Et je me rends compte que je ne suis avec aucun de ceux-là.

Que j'ai eu beau me battre contre ça, c'est avec un autre que j'ai choisi d'être.

En fait, sans doute l'un des seuls qui ne m'a jamais vu comme une héroïne, parce qu'il m'a juste vu, moi. Celui qui ne m'a pas mis sur un piédestal, qui a voulu être avec moi même en connaissant ce que je suis.
Celui aussi qui a mis le doigt sur mes particularités, et qui les accepte encore maintenant.

Alors comme il le dit, ça ne sera pas facile tous les jours, mais plus que tout, on en a envie, alors on y arrivera.

Alors oui, je suis fière de dire je suis comme je suis.